Stratégies anti-candidoses complètes

Comment se débarrasser d’une candidose, digestive, chronique ou vaginale….Stratégies anti-candidoses complètes

Dans le 1er article de cette série sur la candidose, nous avons vu ce qu’est le candida, la candidose, ainsi les facteurs la favorisant..

Dans ce nouvel article, nous allons voir les différentes candidoses,

Puis comment reconnaitre et diagnostiquer une candidose chronique..

Nous finirons avec les grandes lignes des stratégies thérapeutiques de la candidose vaginale, de celle digestive et de celle chronique (pour les protocoles complets, rdv en bas de l’article)

Les différentes candidoses

Dans les proliférations de candida (ou mycose à candida), on trouve déjà les atteintes externes, localisées :

  • Au niveau de la peau, des poils, des ongles (unguéales)
  • Au niveau mammaire (plis sous les seins, mamelon ; mais aussi canal lactifère, qui est alors une prolifération interne)
  • Au niveau génital :

 chez les femmes, cela se caractérise par des vulvovaginites (pertes plutôt blanches et non odorantes), à différencier de vaginoses bactériennes (pertes plutôt grises et odorantes) et des vaginites parasitaires (→ diriger vers le gynécologue pour préciser le diagnostic)

À noter qu’une perturbation de la flore vaginale (quelle qu’en soit la raison) est favorable à la prolifération locale de candida. La 1ère chose à faire pour régler (ou éviter) une candidose vaginale est donc de régler (ou d’éviter) la dysbiose vaginale.

Rappel de causes de dysbiose vaginale : sécheresse vaginale par carence œstrogénique (ex ménopause), grossesse, antibiothérapies à répétition, produits d’hygiène féminine, bains moussants, vaginose, etc.

 Chez les hommes, la candidose génitale est moins fréquente et est localisée au niveau du gland.

  • Au niveau digestif :

 Buccal → muguet (bouche), stomatite (langue…rouge, vernissée, fissurée), perlèche (commissure des lèvres) → cette prolifération buccale ne veut pas dire que les zones plus profondes du tube digestif sont touchées (mais c’est fort probable, il faut donc élargir l’enquête en cherchant le signes digestifs, gastriques et/ou intestinaux)

 Œsophage et estomac : œsophagite (reflux, brulure,…).

Attention, la prise d’IPP (médicament anti-acide) – généralement prescrits lors d’œsophagite ou de gastrite – favorisent la prolifération locale du candida, et ce par « adoucissement » du PH local.

 Intestins (grêle/colon) → se traduit par des troubles fonctionnels intestinaux (troubles du transit, spasmes intestinaux, ballonnements,..) → On est là au cœur de la candidose digestive (c’est le fameux réservoir intestinal)

 Rectum (rectites) et anus (anite) → comme pour la bouche ou pour la sphère génitale, ces atteintes peuvent n’être que locales (mais il est probable que le reste du tube digestif soit touché aussi)…

Que retenir de ces 1ères lignes ?

Face à des atteintes externes de candida (buccales, génitales, cutanées ou unguéales), il faut regarder ce qui se passe au niveau intestinal :

Y-a-t-il des signes faisant penser qu’on est face à une candidose digestive ? (voir encart suivant)

Si c’est le cas, il faut traiter ce réservoir intestinal en plus de traiter les atteintes externes

Signes typiques d’une candidose digestive : transit perturbé, spasmes intestinaux, ballonnements, intolérances et hypersensibilités alimentaires (gluten*, levures**….), remontées acides, fatigue, pulsions de sucre,…+ Aggravation des symptômes (problèmes digestifs, fatigue, …) lors de la consommation d’aliments sucrés + Une hypersensibilité au gluten.

*Le système immunitaire ne fait pas la différence entre la gliadine du gluten et les protéines de surface du candida. Il prend donc le gluten pour du candida, et il réagit en conséquence. Il faut donc supprimer le gluten lors d’un réforme alimentaire anti-candida

**Lors d’une candidose digestive, le système immunitaire peut aussi réagir aux levures que l’on trouve dans ou sur les aliments. Il peut aussi les confondre avec le candida, et y réagir aussi en conséquence. Il faut donc supprimer les levures lors d’un réforme alimentaire anti-candida

Passons maintenant aux signes cliniques face à la candidose chronique…

La candidose chronique

C’est en général un faisceau de signes cliniques qu’on trouve face à une candidose chronique :

Fatigue et troubles neuropsychiques → troubles du sommeil, troubles de l’humeur, anxiété diffuse ou accompagnée de somatisations, perturbations cognitives, syndrome de fatigue chronique (à noter : la candidose est le 1er facteur de fatigue chronique)

Troubles immunitaires → allergies en tout genre à l’âge adulte (asthme, eczéma ou l’urticaire), intolérances et hypersensibilités alimentaires (gluten…voir plus haut, produits laitiers,…), infections à répétition (dont urogénitales), co-infections (Lyme, CMV, MNI, herpès virus type6, etc.), maladies auto‐immunes (thyroïdite de Hashimoto, maladie de Crohn, etc.)

Troubles alimentaires→ problèmes de poids (prise inexpliquée, amaigrissement difficile, poids insuffisant), troubles du comportement alimentaire (à noter aussi que certaines de ces personnes atteintes de candidose arrivent à maigrir juste en supprimant le gluten)

Troubles digestifs chroniques : transit perturbé (alternance diarrhée/ constipation, constipation, selles molles), spasmes intestinaux, ballonnements, etc., qui peuvent effectivement faire penser à une candidose digestive (qui est donc à l’origine de la candidose chronique, rappelez-vous)

Douleurs : musculaires et articulaires, manifestations de type fibromyalgique, aggravation d’un syndrome prémenstruel, migraines

Autres troubles : acné, irritation des gencives (parodontopathies), infertilité, baisse de libido

Bien sûr, ce n’est pas parce qu’on souffre de tels symptômes qu’on est systématiquement atteint de candidose chronique,

Alors qu’est ce qui doit nous faire penser qu’on est peut-être face à une candidose chronique ?

Quand soupçonner une candidose chronique ?

C’est déjà quand le personne (peut-être vous ?) se plaint de troubles fonctionnels diffus (évoqués au chapitre au-dessus), intermittents et irréguliers, touchant une ou plusieurs parties du corps de façon chronique ou répétée, affectant un plusieurs systèmes (nerveux, immunitaire, digestif, etc.)…

Cette plainte est en plus vécue comme pénible (et même invalidante)..

(Bien sûr, lors d’une candidose chronique, des signes digestifs sont présents puisque le réservoir est intestinal)…

S’il y a en plus une prolifération externe de candida (buccale, génitale, cutanée, unguéale,…), il y a de grande chance qu’on soit face à une candidose chronique…

S’il n’y a pas de prolifération externe, il faut rechercher s’il y en a eu dans le passé,

Et si c’est le cas, il y a de grandes chances qu’on soit aussi face à une candidose chronique…

(Attention, on peut aussi être face à une candidose chronique sans qu’il n’y ait jamais eu d’atteintes externes)

Pour vérifier ces soupçons de candidose chronique, il faut effectuer des tests dans des labos spécialisés…

Diagnostiquer une candidose chronique

Seul un laboratoire spécialisé (ex, le laboratoire Barbier à Metz, laboratoire Zamaria à Paris,…) peut effectivement confirmer la présence de candidose chronique.

On peut par exemple demander au labo d’effectuer un dosage sérique des anticorps circulants anti-candida (immunoglobulines de type G anti candida). Privilégier alors un test immuno‐enzymatique très spécifique et sensible, comme le test ELISA (enzyme linked immunosorbent assay). ..

Attention : Ce test peut mettre en avant une prolifération ancienne alors que la personne n’est plus atteinte. Ce test peut aussi ne pas faire apparaitre l’infection si la personne est immunodéprimée (car le système immunitaire ne réagit plus). à noter : les proliférations externes sont quant à elles simples à diagnostiquer. On prélève localement et on analyse. Un labo classique peut le faire)

Le meilleur test reste donc le « Métabolites Organiques Urinaires » fongique (MOU fongique, qui n’est pas remboursé par la sécu et qui coute 64€, celui ELISA coûte environ 16€ et n’est pas remboursé non plus). Ce test urinaire analyse les métabolites issus de la dégradation du candida (marqueurs fongiques)..

En attendant ces tests en labo, on peut aussi faire un test maison :

 Pendant 1 semaine, régime anti-candida strict (sans sucre, ni gluten, ni levure), et on voit si les symptômes diminuent.

 Après 7 jours, on réintroduit le sucre dans l’alimentation et on regarde si les symptômes reviennent…

(Bien sûr, ce test ne permet pas de voir si la candidose est chronique, mais juste s’il y a une prolifération intestinale)…

Voyons maintenant les grandes lignes des stratégies anti-candidoses (génitale, digestive, chronique)..

Stratégie anti-candidose vaginale (et pour éviter aussi ses récidives)

Pour prévenir la candidose vaginale, on doit déjà éviter (ou traiter) tout ce qui peut être à l’origine d’une dysbiose vaginale :

 On évite donc l’utilisation de produits d’hygiène intime (et les irrigations vaginales), les bains moussants ; attention aussi chlore à la piscine, aux antibiothérapies répétées, à l’hygiène du linge,…

 On traite s’il y a vaginose bactérienne :

o Lors de la crise de vaginose : action antiseptique (vaginale mais aussi intestinale) avec des huiles essentielles spécifiques à visée antibactérienne (voie orale)
o Après la crise : souches probiotiques spécifiques (dans le but de restaurer la flore vaginale mais aussi intestinale), en alternance avec des périodes de ces huiles essentielles spécifiques (voie orale)

 Si besoin, on rééquilibre parallèlement le système hormonal féminin (plantes, différentes selon qu’on est avant ou après ménopause)

 Dans tous les cas, on doit renforcer le terrain : renforcement du système immunitaire, santé intestinale, équilibre acido-basique, gestion du stress → plantes, nutrition et micronutrition, etc.

S’il y a candidose vaginale :

Lors de la crise de candidose vaginale, on donne déjà des souches probiotiques spécifiques , l’objectif étant d’assainir (action antifongique) le réservoir intestinal pour éviter les récidives

 En parallèle, on met des souches probiotiques spécifiques au niveau du vagin pour assainir localement (En pratique : on ouvre une gélule, on met son contenu dans la paume de main, on y ajoute une goutte d’eau, on fait une petite boule qu’on loge dans le vagin)

En prévention des récidives de candidose vaginale, donc après la crise :

 En 1ère intention, souches probiotiques spécifiques pour assainir le réservoir intestinal

 En parallèle, si besoin, on rééquilibre le système hormonal féminin (plantes)

Si malgré la prévention, un nouvel épisode de candidose vaginale arrive :

 Souches probiotiques spécifiques (voie orale)

 En parallèle, souches probiotiques spécifiques localement (vagin)

 Toujours parallèlement, action antifongique (de la sphère intestinale) avec des huiles essentielles durant quelques jours (voie orale)

 Après la crise (pour éviter les récidives), ces huiles essentielles seront à prendre quelques jours par mois…en parallèle des probiotiques

(Rappel : Pour les stratégies anti-candidoses complètes (que prendre, à quelle dose, etc., vous trouverez en lien en fin d’article)

Stratégie anti-candidose digestive..

 En cas de crie, on commence le traitement en assainissant le réservoir intestinal avec des huiles essentielles à visée antifongique…

 En parallèle : souches probiotiques spécifiques

 On poursuit 1 à 2 mois avec huiles essentielles quelques jours par mois + souches probiotiques spécifiques au quotidien

 L’alimentation anti-candida (sans sucres, ni gluten, ni levures) est bien-sûr nécessaire

 L’amélioration des digestions est nécessaire aussi (micronutrition + associations alimentaires compatibles)

Le régime pauvre en FODMAP est très efficace si les intestins son très inflammés (Il faut le coupler avec les exigences du régime anti-candida)

En traitement de fond, après 2 mois :

 Garder la correction alimentaire évoquée au-dessus (correction alimentaire + optimisation des digestions + optimisation de la santé intestinale) + optimisation et de la sphère hépatobiliaire

 Huiles essentielles à action antifongique quelques jours par mois

Souches probiotiques à choisir en fonction des circonstances (cad à choisir en fonction de la clinique : inflammation intestinale, alternance constipation/diarrhée,…) à prendre quelques mois

Stratégie anti-candidose chronique..

En plus de la stratégie anti-candidose digestive évoquée en-dessus, on ajoute des plantes, des probiotiques, des compléments de soin naturels, choisis en fonction des symptômes engendrés par la candidose..

Exemple, en cas de stress : plantes adaptogènes (rhodiole, ginseng, éleuthérocoque …), magnésium…

Problème de fatigue : réglisse, sureau,…

Problème thyroïde : algues, avoine…

Etc.

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Véronique

12 commentaires

  1. audatt 31 juillet 2023
  2. EGIO 15 novembre 2022
    • Véronique 16 novembre 2022
  3. LE TREGUILLY ANAIS 16 mai 2020
    • Véronique Duivon 19 mai 2020
  4. sabrina Marnet-Letellier 8 novembre 2018
    • Véronique Duivon 9 novembre 2018
  5. Magali 26 juin 2018
    • Véronique Duivon 27 juin 2018
  6. Bibi 14 juin 2018

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