Focus sur les traitements thyroïdiens les risques des troubles thyroïdiens avérés non traités (ou que faire face à la découverte d’une perturbation thyroïdienne)
Si lors du bilan de votre client tous vos outils d’expertise (manifestations cliniques, bilans biologiques médicaux, tests énergétiques, irido …) vous annoncent que sa thyroïde est en souffrance, vous n’avez plus qu’à mettre en place la stratégie thérapeutique la plus adaptée…
Bien sûr, une hyperthyroïdie avérée ou franche (TSH < 0,1) ou une hypothyroïdie avérée ou franche (TSH ˃ 4,9) demandent une prise en charge médicale préalable. Ces troubles étant source de complications sévères quand ils ne sont pas traités..
Mais si la perturbation est légère, une approche hygiéniste mise en place immédiatement est probablement le meilleur moyen pour éviter que le trouble ne passe au stade avéré (avec nécessité donc de traitement), et permette aussi à la glande de se régénérer et de reprendre un fonctionnement normal.
Avec l’article d’aujourd’hui, nous allons voir quels sont les traitements proposés en allopathie en cas d’hyper ou d’hypothyroïdie avérées.
Puis nous nous pencherons sur les complications possibles en cas d’absence de traitement.
Dans le prochain article, nous verrons ce que l’on peut finalement proposer en naturopathie en cas de troubles thyroïdiens.
Pathologies thyroïdiennes et traitements thyroïdiens allopathiques
La thyroïde est une petite glande endocrine située à la base du cou.
Elle agit comme un régulateur de l’ensemble des fonctions de l’organisme, dont celui psychique, grâce à ses 2 hormones clés, la T3 et la T4.
Quand la sécrétion de T3 et T4 est vraiment trop élevée, on parle d’hyperthyroïdie avérée. Sur les bilans biologiques, d’après les “normes classiques”, la TSH est < 0,1 µUI/ml. Ce stade du trouble nécessite une prise en charge allopathique.
Au dessus de 0,1, l’hyperthyroïdie est dite «frustre» et ne nécessite pas de traitement allopathique.
En allopathie, les médicaments prescrits lors d’hyperthyroïdie avérée (TSH < 0,1 d’après les normes classiques) visent soit à réduire les taux sanguins d’hormones thyroïdiennes (en bloquant leur production par la thyroïde), soit à soulager les symptômes, particulièrement à soutenir le cœur si l’accélération du rythme cardiaque est trop élevée.
Chez les patients dont la thyroïde a été neutralisée ou enlevée, des hormones thyroïdiennes de synthèse sont également administrées pour rétablir leur taux sanguin normal.
En cas d’échec du traitement par les antithyroïdiens de synthèse, ou d’intolérance à ces médicaments, le médecin peut avoir recours à la chirurgie et enlever la thyroïde en partie ou bien en totalité.
Il peut également décider de neutraliser définitivement la thyroïde en ayant recours à un traitement par iode radioactif (sous forme de gélules).
À l’inverse, quand la sécrétion de T3/T4 est trop faible, on parle d’hypothyroïdie.
Dans ce cas, les bilans biologiques, d’après les normes classiques, annoncent une la TSH ˃ 4,9 µUI/ml (et la FT4 est basse). Il y a là nécessité de traitement allopathique.
En dessous de 4,9, l’hypothyroïdie est dite «frustre» et ne nécessite pas de traitement allopathique.
Le traitement de l’hypothyroïdie franche (TSH ˃ 4, 9) consiste donc en l’administration d’hormones thyroïdiennes de remplacement, sous forme d’1 comprimé, à prendre chaque jour et cela à vie. Ce comprimé renferme de la thyroxine ou T4 (Eltroxin® ou Synthroid®), qui est une hormone de synthèse (que le corps, en grande partie le foie, va devoir activer).
Ce médicament n’entraîne que très peu d’effets indésirables et presque aucune réaction allergique annonce le corps médical.
Les complications de l’hypothyroïdie avérée non traitée
Outre des signes fonctionnels variés (fatigue, constipation, frilosité, troubles des règles, ralentissement des facultés intellectuelles, nervosité,…), l’hypothyroïdie avérée entraine une prise de poids souvent importante, une élévation du cholestérol (total et LDL) et des triglycérides (ce qui ralentit le flux sanguin, donc l’apport de sang et d’oxygène au cœur), et expose à plus long terme à une stéatose hépatique (= foie gras).
La complication la plus fréquente de l’hypothyroïdie avérée ou franche est en fait l’insuffisance coronaire (par baisse d’irrigation et d’oxygénation du cœur et par baisse de la force des battements cardiaque), dont la complication majeure est l’infarctus du myocarde. Cette insuffisance coronaire est d’autant plus dangereuse qu’elle est longtemps asymptomatique ;
On peut aussi constater des apnées du sommeil (qui régressent avec le traitement) ;
Plus rare, mais gravissime, car mortel dans la moitié des cas : le coma myxœdémateux, qui associe forte baisse de température, hypotension artérielle, ralentissement de la fréquence cardiaque et problèmes respiratoires ;
Certains médecins (dont le Dr. Kurland) annoncent aussi que l’hypothyroïdie est le lit de la fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique (À traduire par : En cas de fibromyalgie ou syndrome de fatigue chronique suspectées ou annoncées, regarder systématiquement ce qui se passe du côté de la thyroïde);
L’hypothyroïdie peut conduire aussi à une résistance à l’insuline et donc à un risque de diabète de type 2 plus élevé ;
Elle peut en outre être source d’infertilité, de troubles psychiques, de dépression..
Et les femmes en souffrant peuvent également donner naissance à un bébé avec des anomalies congénitales.
Bref…l’hypothyroïdie avérée demande une prise en charge médicale….et ceci au plus vite.
Les complications de l’hyperthyroïdie avérée non traitée
En dehors d’une fréquence cardiaque élevée (palpitations), d’une peau chaude et transpirante, d’une augmentation de l’appétit malgré un poids en baisse, d’une hausse de l’anxiété, de l’irritabilité, de troubles du sommeil, etc., l’hyperthyroïdie avérée ou franche entraine également une déficience de la fonction cardiaque (tachycardie par fibrillation auriculaire): Le travail du cœur devient alors inefficace, tout effort devient pénible, et crée un essoufflement de plus en plus accentué.
Il peut s’ensuivre une insuffisance cardiaque sévère qui, dans les cas très sévères et rares, peut faire sombrer la personne dans le coma (après une montée de fièvre et une perte progressive de conscience)
Autre complication de l’hyperthyroïdie : l’ostéoporose dite thyroïdienne, particulièrement douloureuse.
En résumé
Si des manifestations cliniques de troubles thyroïdiens sont présents, accentués, et/ou les taux de TSH hors normes, empressez-vous d’orienter votre client vers le corps médical. Vous agirez plus tard, une fois la fonction thyroïdienne inspectée et si besoin mise sous traitement.
En cas de troubles thyroïdiens frustres, toutefois, mettez votre stratégie hygiéniste en place au plus vite. Avant que les traitements (et/ou la chirurgie) s’avèrent incontournables.
Et si vous avez envie de vous exprimer, de nous faire profiter de votre expérience, de questionner, etc., n’hésitez pas à vous servir de la partie commentaires.
Si vous avez aimé cet article sur “traitements thyroïdiens, l’essentiel à savoir pour le naturopathe”, je vous invite à le partager avec votre communauté Facebook, Twitter,…
Sur ce je vous dis à très vite ;-)
Véronique
A
Attention aux médicaments et aliments qui inter réagissent avec les traitements de l hypothyroïdie .. choux , café , thé , radis …
Bonjour Danie…Et grand merci de ce rappel..
Bien à vous
Super article tres interessant qui rappelle les choses les plus importantes dans les dysfonc thyroïdiens. Hate de lire le prochain article sur les suggestions de traitement naturel :-)
Merci chère Justine pour ton commentaire..! Bien à toi