Découvrez les axes autour desquels s’articule une prise en charge de l’asthénie en micronutrition et en phytothérapie
Dans le 1er article de cette série consacrée à la fatigue et à l’asthénie, vous avez vu comment prendre en charge la fatigue en micronutrition.
Avec l’article d’aujourd’hui, vous allez voir les différents axes autour desquels s’articule une prise en charge phyto/micronutrionnelle de l’asthénie.
Mais avant cela, rappelons déjà ce qu’est l’asthénie.
L’asthénie, c’est quoi ?
L’asthénie correspond à un état de fatigue très persistant, très présent, qui est indépendant du niveau de sollicitation extérieure et qui ne cède pas au repos.
Parallèlement à cet épuisement, et qui sont apparus bien avant lui, on retrouve un cortège de signes cliniques (généralement nerveux, digestifs et immunitaires).
En fait, l’asthénie est le moyen adopté par le cerveau pour faire face à un ensemble d’agressions organiques (inflammation, fièvre,…) : C’est un mécanisme de protection.
Elle est réactionnelle à des perturbations des grands systèmes de régulation, notamment immunitaire, comme point de départ, nerveux et endocrinien comme point d’arrivée.
L’asthénie est donc une réaction courante lors d’un grand nombre de processus pathologiques.
Pour prendre en charge l’asthénie, on doit donc commencer par identifier ce qui est à l’origine d’une perturbation de l’immunité…
Est-elle liée à des agents infectieux (borréliose, candidose, staphylocoque doré, …) ?
Est-elle conséquente d’un stress chronique ? Ou bien accentuée par lui ?
Des déficits micronutritionnels accentuent-ils cette asthénie ? (voir article 1)
En résumé, il y a différents points auxquels il faut penser quand on organise la prise en charge de l’asthénie..
- Il faut déjà corriger le dérèglement immunitaire et/ou la dysbiose
- Relancer les voies nerveuses si l’activité des neurotransmetteurs a été altérée par des toxines (voir encart suivant) ou par le stress chronique
- Optimiser les capacités d’adaptation de l’organisme
- Restaurer le fonctionnement hormonal, notamment surrénalien, thyroïdien parfois ; regarder aussi du côté du pancréas, des gonades…
- Combler les éventuelles carences micronutritionnelles (fer, magnésium, Cq10…)
Voyons maintenant avec quels outils agir sur chacun de ces points…
Pour corriger le dérèglement immunitaire et/ou la dysbiose
Si la perturbation immunitaire est liée à un dérèglement de la sphère intestinale (dysbiose, hyperperméabilité muqueuse, intolérances alimentaires,…), on utilise les probiotiques
Si la perturbation immunitaire est liée à des agents infectieux (borréliose, staphylocoque doré,…), on ajoute à ces probiotiques des huiles essentielles à visée anti-infectieuses;
On peut aussi ajouter à ces huiles essentielles de l’échinacée, qui stimule et amplifie la réponse immunitaire (donc pas en cas de processus auto-immun)
Pour relancer l’activité des neurotransmetteurs
Si le travail sur l’immunité ne suffit pas à rééquilibrer l’activité des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine….), on utilise des plantes en fonction du neurotransmetteur visé : rhodiole, griffonia,…
Pour relancer les capacités d’adaptation…
Tout dépend en fait de la phase du stress où se trouve la personne…
Pour apprendre à définir cette phase et savoir comment agir en micronutrition et en phyto, rdv ici : « Protocoles anti-stress plantes et micronutrition »
A noter, vous découvrirez aussi dans cet article les plantes adaptées aux symptômes associés au stress (troubles du sommeil, palpitations, troubles digestifs,..)
Pour restaurer un contrôle hormonal efficient
Tout dépend bien sur de la fonction endocrinienne touchée : surrénalienne (cassis, bourgeons de cassis, réglisse), thyroïdienne, pancréatique, gonadienne, etc.
La prise en charge de la sphère endocrinienne étant un large sujet, je le développerai lors de prochains articles.
Sur ce je vous dis à très vite ;-)
Véronique
N’hésitez pas à vous exprimer, à nous faire profiter de votre expérience, à poser vos questions, etc,..la partie commentaires vous attend plus bas…
Et si vous avez aimé cet article “Prise en charge de l’asthénie, à quoi doit-on penser?, je vous invite à le partager avec votre communauté Facebook, Twitter, ou autre
Bonjour
Super article qui balaie tous les aspects
C’est tellement complexe la fatigue mais nécessaire de comprendre l’origine et les dérèglements qui sont multiples ds l’organisme et interagissent
J’ai souvent ce terme par les médecins qui malheureusement ne cherchent pas l’origine organique ou psychique…pourtant c’est essentiel pour moi de comprendre pour éviter ces hauts et bas très handicapants et difficiles à vivre…
Depuis 3 ans, mon premier sevrage et pour mes troubles spt insomnies
Je prends quasi en continu avec des pauses :
du rhodiola en poudre ou gellules (avec safran récemment car il paraît que ça optimise l’effet) et
Griffonia en graines le soir (l’impression de peu d’effets ? ?) pour mon stress chronique postraumatique insomnies anxiété troubles émotionnels et de la concentration
et ménopause, sevrage tabagique en plus
Magnesium indispensable
Quelle forme est la plus bénéfique ? En poudre? Gellules? Liquide ? Comprimés ?
Pour moi j’achète des poudres ça me semble le plus pur et préservé mais il paraît que non
Au contraire transformé et traité voir pas bio (pesticides)
Et le maca me fait du bien aussi! Stimulant
Équilibre les émotions (phyto oestrogène il me semble bon pour les femmes à dose modérée )
Des algues, orties (super booster), jus d’herbe d’orge (pas d’effets pour moi)
Je cherche des plantes pour traiter la dépression fatigue découragement
Des médecins me disent que la phyto n’est pas suffisante pour mes symptômes ou sevrage
Pourtant j’expérimente car les médicaments chimiques c’est pire pour moi diagnostiquée aussi hypersensible hyperesthesique hyperintuitive
Je préfère modifier mes habitudes et faire du sport pour stimuler mes taux de sérotonine endorphines ocytocine etc…et par les plantes
C’est vrai que je me sens addict, impossible de vivre sans ces complèments pour l’instant j’espère et en soignant mes multi traumas
J’espère trouver les bons remèdes
Merci
Bonjour Sophie…
Je préfère les formes liquides pour les plantes (EPS ou Quantis). Leur mode d’extraction permet de récupérer tous les principes actifs… hydrophiles et lipophiles. Ce qui est indispensable pour récupérer toutes les vertus annoncées d’une plante. Bien sur, certains labos très pointus savent faire des gélules de plante ayant toutes les qualités de ces formes liquides. Je vais faire un article sur le sujet. (à noter: les graines de griffonia ne peuvent par ex pas t’apporter les effets voulus)
Merci aussi pour ton précieux commentaire