Doses de cheval, manque d’effet, ou effets indésirables d’un antidépresseur: Pourquoi? Quelles plantes pour remédier?
Certaines personnes sous antidépresseur sont obligées de surdoser pour bénéficier de l’effet thérapeutique escompté. On dit que ces personnes sont des métaboliseurs ultrarapides.
A l’inverse, certaines personnes ont du mal à supporter leur antidépresseur, même à un dosage standard. Leur traitement présente soit une diminution ou une absence d’efficacité, soit des effets indésirables (bouche pâteuse, nausées,..) ou une toxicité. On dit que ces personnes sont des métaboliseurs lents.
Dans chacune de ces 2 situations (métaboliseur ultrarapide ou lent), on peut utiliser une association de plantes pour rétablir l’équilibre.
Dans le cas d’un métaboliseur ultrarapide, l’association de plantes va permettre d’obtenir les mêmes bénéfices thérapeutique mais avec des dosages plus faibles. Ce qui va être bénéfique pour le corps (car moins d’absorption de chimie), et va aussi limiter la dépendance au traitement (ce qui facilitera le sevrage? le jour où le sevrage du traitement sera envisagé;-)).
Dans le cas d’un métaboliseur lent, l’association de plantes (différente de celle d’un métaboliseur ultrarapide) va permettre de profiter des bénéfices thérapeutiques (ouf), et en écartant les effets indésirables ou la toxicité (Ce qui permettra aussi de se libérer plus rapidement du traitement ;-)).
Avec l’article d’aujourd’hui, et après vous avoir expliqué l’origine de ces notions de métaboliseur ultrarapide et lent, je vous livrerai ces 2 associations de plantes…et la façon de les utiliser.
Métaboliseur ultrarapide ou lent, de quoi parle-t-on ?
Pour commencer, un petit rappel :
Tous les médicaments destinés à avoir une action sur l’organisme passent dans la circulation sanguine. Par cette voie, le devenir du médicament – ou plutôt de son principe actif – est communément divisé en 4 grandes étapes : l’absorption (digestive, sublinguale, transcutané, rectale, parentérale,..), la distribution dans l’organisme, le métabolisme et l’élimination..
Arrêtons-nous sur le métabolisme des médicaments.
Celui-ci est défini par la transformation d’un médicament en un ou plusieurs autres composés actifs ou inactifs au plan pharmacologique, suite à une réaction enzymatique.
La biotransformation des médicaments a principalement lieu au niveau du foie (le flux sanguin y très important) et repose essentiellement sur l’activité d’enzymes de la famille de cytochromes P450 et de ses nombreuses isoenzymes.
On distingue 2 phases de métabolisme selon les processus de transformations induites par ces enzymes (puis une phase III, qui correspond à l’élimination)

Dans la phase I, un certain nombre de ces enzymes neutralise certains métabolites qui vont être directement renvoyés dans le sang afin d’être éliminés par les reins (via l’urine), tandis que d’autres métabolites vont être convertis en d’autres substances intermédiaires parfois plus toxiques (ou plus actives) que les substances initiales…
Dans la phase II, d’autres de ces enzymes transforment ces nouvelles substances en d’autres substances moins agressives et hydrophiles…
(Dans la phase III, les substances transformées sont prises en charge par des transporteurs qui les évacuent des cellules du foie afin qu’elles soient éliminées, soit dans l’urine, soit dans la bile…)
Ainsi, chez certaines personnes, l’activité métabolique enzymatique est très importante, ce qui engendre une métabolisation (et donc une élimination) des médicaments ultrarapide. D’où la nécessité de posologies bien supérieures aux normes pour obtenir un effet thérapeutique.
Chez d’autres personnes, cette activité enzymatique est naturellement faible (cette faiblesse peut aussi être conséquente d’une pathologie hépatique), d’où une métabolisation lente des médicaments, qui sont alors mal éliminés, et exposent ces personnes aux effets indésirables et même à une diminution ou une absence d’efficacité.
Ci-dessous, un classement des différents types de « métaboliseurs ».
Les individus peuvent effectivement être distingués sur la base de leur activité enzymatique en 4 groupes :
1-Les métaboliseurs ultrarapides (ultrarapid metabolizers, UM) qui ont un métabolisme accéléré, et qui représentent 10% des Caucasiens (Rappel: Caucasiens est un terme anthropologique désignant les phénotypes physiques des populations d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, de la Corne de l’Afrique, d’Asie centrale et d’Asie du Sud);
2-Les bons métaboliseurs, individus qui ont une activité enzymatique normale (extensive metabolizers, EM), représentant 65 à 80% des Caucasiens ;
3-Les métaboliseurs intermédiaires (intermediate metabolizers, IM) à l’activité enzymatique diminuée (10-15% des Caucasiens) ;
4-Les métaboliseurs lents (poor metabolizer, PM) avec une déficience enzymatique complète, représentant 5 à 10% des Caucasiens.
Voyons maintenant quelle association de plante peut être utiliser pour réguler un excès de métabolisation, puis une association de plantes pour un manque de métabolisation.
Association de plantes pour les métaboliseurs ultrarapides
Si vous prenez un traitement antidépresseur et que vous êtes un métaboliseur ultrarapide, votre plainte peut-être « Chez moi, les doses habituelles ne fonctionnent pas, je suis obligé d’augmenter les posologies. En fait, je double toujours les doses prescrites par le médecin, autrement pas d’effet ».
Pour vous, une association comprenant du chardon marie, du curcuma et du radis noir (1/3 de chaque dans une même bouteille ) vous permettra de ralentir l’activité enzymatique. Vous pourrez ainsi diminuer vos dosages.
Cette association de plantes (à faire préparer par votre pharmacien), prenez la (par ex) sous forme d’Extraits de Plantes fraiches Standardisées (EPS), qui est une forme liquide.
Prenez 5 ml de la préparation (1 bouchon) le matin, et 5 ml dans l’apm (avec de l’eau).
A prendre en parallèle de votre traitement. 5 jours sur 7.
(Vérifiez bien les contre-indications de plantes ici )
Association de plantes pour les métaboliseurs lents
Si vous prenez un traitement antidépresseur et que vous êtes un métaboliseur lent, votre plainte est du genre « Je n’arrive pas à supporter mon antidépresseur, et pourtant j’ai l’impression qu’il pourrait me faire du bien. Ou on me donne toujours des doses trop fortes ».
Pour vous, une association comprenant de l’artichaut, de la fumeterre et du radis noir (1/3 de chaque dans une même bouteille) va optimiser le travail des enzymes, donc écarter les surdosages, la toxicité, et surtout, vous permettre de retrouver la stabilité psychique et mieux être.
Prenez (par ex) cette association de plantes sous la forme d’Extraits de Plantes fraiches Standardisées (EPS).
Prenez 5 ml de la préparation (1 bouchon) le matin, et 5 ml dans l’apm, avec de l’eau.
A prendre en parallèle de votre traitement. 5 jours sur 7.
(Vérifiez bien aussi les contre-indications des plantes en suivant le lien indiqué plus haut ; à noter encore que la fumeterre n’a aucune contre-indications)
Voilà, en espérant que cet article « antidépresseur mal supporté » vous sera utile.
Encore une chose, vous pouvez faire préparer vos EPS par votre pharmacien. Mai si besoin d’une adresse pour commander en ligne, contactez moi ici
;-)
Véronique
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Je prends alprazolam 0,25 le soir depuis 3 mois environ pour cause de sommeil difficile en lien avec une anxiété qui s’est développée sûrement à cause de difficultés personnelles.Je prenais d’abord 1/2 et j’ai dû passer à 1 avec des résultats variables; je souhaiterais ne plus en prendre car je crains la dépendance ; pour info, je prends aussi valériane, griffonia et HE lavande basilic et bigaradier.
Quid du CBD?
Bonjour Marie Paule…En fait, je n’en sais rien. Je n’ai pas été formée à la prise en charge via le CBD..
Je vais me renseigner
Bien à vous
Bonjour je prends de l’escitalopram 5 mg depuis 3 semaines puis-je l’arrêté ?
Car j’ai les articulations qui me font mal, acné,troubles du sommeil, vertiges accentués et transpiration
Ces symptômes sont arrivés avec la prise de ce médicaments? (ps : où en est votre thyroïde? et où en êtes vous au niveau hormonal?)
Sous sertraline 50 depuis 15 jours en vu de mon état envie suicidaire et depersonalitation mon Physquiatre a décider de l arrêter sans sevrage juste exomile matin midi et soir , je suis pas rassurée vu que normalement ça ce fait par palier a votre avis ya t il un risque
Bonjour Cécile, Aucun, pas en si peu de temps. Ayez confiance en votre psychiatre ;-)
Je suis sous norset depuis 6 mois , je n’ai jamais été bien je veux l’arrêter .depuis le 19 juillet je suis passé de 0,23 mg à o,18 mg
J’ai peur je ne me sens jamais bien .
Tremblements ,tachycardie, fatigue , insomnies , j,essaye de le sevrer car je me sens prise au piège …
Je prends de la mélatonine ,passiflore , escholtzia pour améliorer le sommeil et aubépine pour le cœur ..
Je ne vois pas d’issue
Bonjour, je vous conseille vraiment de vous procurer le support sevrage..
Je fais aussi des accompagnements sevrage privés, si besoin
Bien à vous