Toxines, stress et sevrage

Le lien entre les toxines et le bien-être mental est bien réel

Françoise, une fidèle abonnée du blog, m’a récemment partagé son quotidien: Depuis plusieurs mois, elle se sent épuisée, constamment stressée et en proie à des troubles du sommeil. (Sans parler de son tube digestif qui s’est mis aussi à lui causer encore plus de soucis qu’avant).

Alors elle s’interroge : Est-ce qu’un excès de toxines peut vraiment expliquer cette poussée de stress et ces troubles du sommeil ?, comme le suggère son ostéopathe.

Bon, on va dire que comme Françoise, bien des personnes ne réalisent pas l’impact que peut avoir une surcharge toxique sur leur équilibre émotionnel; 

Pourtant, le lien entre les toxines et le bien-être mental est bien réel.

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est donc de voir ce lien d’un petit peu plus près. En vous rappelant déjà que le corps humain est un véritable chef-d’œuvre d’équilibre, qui doit sans cesse jongler entre la production de déchets internes issus de la digestion et des réactions métaboliques et les agressions externes comme la pollution, les pesticides, les additifs alimentaires, etc. 

Lorsque tout fonctionne bien, ces toxines sont logiquement éliminées par nos émonctoires (= organes d’élimination) tels que le foie, principal filtre du corps, les reins qui évacuent les déchets hydrosolubles via l’urine, les intestins qui éliminent les résidus alimentaires et les toxines liposolubles, la peau et les poumons… 

Par contre, lorsque ces organes d’élimination sont saturés ou affaiblis, les toxines s’accumulent (= encrassement organique), ce phénomène peut engendrer une inflammation chronique (= inflammation de faible intensité mais continue), qui ne s’arrête pas au niveau physique mais influence également notre mental.

Par quel processus cette inflammation chronique ?

En fait, les toxines stimulent les cellules immunitaires, qui libèrent des cytokines, des molécules responsables de l’inflammation; 

Ces cytokines, en excès, circulent dans le sang et peuvent également atteindre le cerveau en franchissant la barrière hémato-encéphalique;

Cela perturbe les zones cérébrales impliquées dans la régulation des émotions, comme l’hippocampe et l’amygdale, favorisant l’anxiété, les pensées négatives, les troubles de l’humeur, la perte d’entrain, l’énervement, etc.

En parallèle, l’inflammation chronique déséquilibre le microbiote intestinal, qui devient moins diversifié (de là aussi l’amplification des troubles digestifs chez Françoise);

Ce déséquilibre, appelé dysbiose, augmente la perméabilité intestinale, laissant alors encore plus passer des toxines et des molécules inflammatoires dans le sang;

Ces substances renforcent l’état inflammatoire global et amplifient les signaux de stress envoyés au cerveau.

De plus, l’accumulation de toxines génère des radicaux libres, des molécules instables qui endommagent les cellules et les tissus;

Ce phénomène, appelé stress oxydatif, alimente l’inflammation chronique, réduisant encore la capacité de nos organes d’élimination à fonctionner correctement. 

À cela s’ajoute une perturbation de la production et de la régulation des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine;

Ces molécules, essentielles pour maintenir un bon équilibre émotionnel, sont affectées, expliquant pourquoi les personnes inflammées se sentent souvent anxieuses, irritables ou déprimées.

Ainsi, un corps chargé de toxines est perçu comme un danger par l’organisme, qui réagit en augmentant la production de cortisol, l’hormone du stress.

À long terme, un excès de cortisol dérègle le sommeil (et pas que), favorise la prise de poids, la perte de poids chez certains, accentue l’anxiété et le mal-être ;  

Comme Françoise donc, beaucoup de personnes ressentent les effets psychiques de ce déséquilibre sans en comprendre la cause;

Elles tentent alors de gérer leur stress avec des solutions externes (plantes, médicaments, alcool, cigarette, etc.), sans savoir qu’un corps allégé de ses toxines est souvent le premier pas vers un esprit apaisé.

Ainsi, vous l’avez donc compris, pour retrouver ou simplement optimiser l’équilibre psychique (et dans une démarche de sevrage aussi), il est essentiel de veiller à la “propreté” de son organisme…

Et pour ça, il existe une méthode traditionnelle, qui a fait ses preuves, la fameuse cure détox, qui, en cas de fatigue et/ou d’épuisement, doit être couplée à des outils de revitalisation.

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Sur ce je vous dis à très vite!

Véronique

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