Optimiser la détoxication

Bien comprendre les différents acteurs de la détoxication organique et de l’excrétion des déchets du corps (cad des toxines et des toxiques).

Quand on fait une cure détox, on a tout intérêt d’optimiser la détoxication. D’autant plus qu’avec la mise en place d’une cure détox, on ne déloge pas du fin fond des profondeurs tissulaires que de simples toxines issues de notre propre fonctionnement organique, mais aussi des molécules toxiques, initialement assimilées par voie digestive, pulmonaire et aérienne.

Mais avant de voir ce qu’est la détoxication, où elle se déroule, et comment on peut faire pour l’optimiser, rappelons déjà ce que sont les différents déchets qui peuvent se trouver dans le corps.

L’objectif de cet article est que vous sachiez comment optimiser la détoxication par une meilleure compréhension de ses mécanismes.

Vous découvrirez également quelques infos sur les plantes dites détoxiquantes et de celles dites drainantes, généralement utilisées lors de la mise en place d’un nettoyage organique ou cure détox (ou détox).

Allez, on commence…

Les déchets du corps, c’est à dire les toxiques et toxines. De quoi parle-t-on ?

→ Les toxiques sont d’origine exogène. Ce sont les polluants de l’air et de l’eau, les métaux lourds, les nanoparticules, l’oxyde de graphène, les pesticides, les gaz de combustion, les conservateurs et colorants alimentaires et exhausteurs de goût, les molécules chimiques provenant de la polymédication, de l’anesthésie, de la chimiothérapie…

Précisions encore sur ces toxiques : S’il y en a beaucoup d’absorbés et/ou que le processus de détoxication -qui a principalement lieu au niveau du foie-, est dépassé ou défaillant, ces déchets toxiques vont être stockés principalement dans nos graisses corporelles (celles de la peau, du cerveau, des viscères), afin de protéger nos organes nobles (cerveau, cœur,…) de la nocivité de ces molécules. C’est aussi pour ça que quand on met en place une détox, et qu’on perd du poids, on déloge alors ces molécules toxiques de leurs « cachettes » graisseuses. D’où l’importance aussi d’optimiser la détoxication et l’ expulsion du corps de ces déchets les plus toxiques quand on met en place une détox. C’est d’ailleurs à ça que sert le dernier axe de la cure (Rappel : la cure détox a 3 axes, comme vous le rappelle cet article)

→ Quant aux toxines, elles sont effectivement produites par l’organisme (= origine endogène), et doivent être éliminées après avoir joué leur rôle. Les principales sont les déchets métaboliques (urée, acide urique, acide lactique, bilirubine…), l’excès d’acides, les molécules issues des fermento‐putrescences du colon (d’autant plus si les digestions sont perturbées !), les métabolites issus de la dégradation de nos propres hormones, les débris des cadavres bactériens (après destruction de ces bactéries par le système immunitaire !). En naturopathie, on classifie ces toxines en « colles » et « cristaux », comme vous le rappelle cet article.

Ceci dit, voyons maintenant ce qu’est précisément la détoxication et où elle se déroule.

La détoxication

La détoxication est un processus physicochimique (« biotransformation »…dépendante d’enzymes spécifiques) par lequel les déchets se trouvant dans le corps (qui sont des molécules) sont « transformés » avant d’être éliminées d’une cellule, d’un tissu ou de l’organisme tout entier…

Le principal site où s’effectue ce processus de détoxication est le foie, car c’est effectivement au niveau de ses principales cellules (les hépatocytes), qu’il y a le plus de ces « enzymes spécifiques » nécessaires au processus de détoxication…

Le 2ème principal site de détoxification est la muqueuse intestinale, qui contient elle aussi ce même type d’enzymes.

On retrouve aussi ces enzymes au niveau de l’épiderme – plus précisément dans sa couche basale-, mais en bien moins grande quantité, ce qui fait que la détoxication par la peau existe mais de façon bien moins performante.

Quant aux reins (via l’urine), à la vésicule biliaire (via la bile), aux glandes sébacées (via le sébum), aux glandes sudoripares (via la transpiration), et aux intestins (via les selles), ils permettent tous d’excréter l’ensemble des déchets du corps.

Les poumons, quant à eux, filtrent ce qui arrive de l’extérieur. Leurs outils pour ce travail ? Une capacité antioxydante ++ (qui est censée stabiliser les radicaux libres engendrés par la grande présence d’oxygène et par la présence de polluants divers). Puis par la synthèse de mucus, qui permet « d’emprisonner » les toxiques respirés. Et pour finir, grâce à des milliers de petits cils qui « vibrent » pour faire remonter ce mucus (afin de le cracher avec tout ce qu’il contient comme toxiques…Ce qui m’amène à vous conseiller de ne pas ravaler vos crachats!).

Voyons maintenant la particularité des déchets du corps (C’est important, vous comprendrez pourquoi ensuite ;-))

Les déchets sont de 2 types :

  1. Des déchets naturellement solubles dans l’eau (= hydrosolubles), ce qui les rend assez faciles à éliminer (= à excréter), et ce majoritairement par les reins (via l’urine) et aussi bien sûr par la sueur,…
  2. Des déchets (généralement ceux d’origine exogène, c’est à dire les plus « toxiques ») non solubles dans l’eau, mais solubles dans le gras (= lipophiles), ce qui les rend bien plus nocives pour le corps car ils ont effectivement tendance à s’accumuler dans les graisses corporelles, comme déjà indiqué. Vu leur caractère lipophile, ils ont aussi une facilité à traverser les membranes de nos cellules et à s’y accumuler …et ce parfois jusqu’à saturation des cellules. Autrement dit, ce type de déchets est plus nocif pour l’organisme. Qui a aussi bien plus de difficulté à l’expulser du corps.

Ce qu’il faut comprendre concernant le processus de détoxication, c’est qu’il permet de rendre les déchets hydrophobes en déchets solubles dans l’eau…afin de les rendre moins réactifs et moins nocifs pour le corps et aussi plus faciles à expulser…via principalement l’urine et la bile (et aussi la sueur, les selles,…).

Voilà pour les déchets et pour l’objectif de la détoxication :-)

Pour finir, en ce qui concerne les plantes généralement associées à une démarche de détox, il y en a 2 sortes : les plantes dites détoxiquantes et les plantes dites drainantes.

Les plantes dites « détoxiquantes » optimisent le « processus physicohimique de détoxication » en optimisant le travail de ces enzymes spécifiques mentionnées plus haut;

Ce que ne font pas systématiquement les plantes dites drainantes, qui agissent plutôt sur les mécanismes d’excrétion rénale ou biliaire.

En ce qui concerne les plantes dites détoxiquantes, toutefois, certaines d’entre elles sont également drainantes!

Voilà pour ce début d’info sur ces plantes qu’on utilise quand on veut optimiser la détoxication et l’excrétion des déchets (toxines et toxiques) se trouvant dans l’organisme.

Et si en savoir plus sur ce processus de détoxication vous intéresse, cliquez ici

Et pour mettre en place VOTRE propre cure détox, rdv ici! ;-)

Véronique

PS : n’hésitez pas à partager cet article « optimiser la détoxication » avec votre communauté…

4 commentaires

  1. Bouzigon 5 décembre 2023
    • Véronique 6 décembre 2023
  2. Mimi 30 juin 2023

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