Thyroïde et santé mentale

Ne pas négliger de vérifier le fonctionnement thyroïdien quand on souffre de trouble de l’humeur

Aujourd’hui, c’est ma réponse à Alexia, qui cherche à se sevrer de son traitement psychotrope et qui se demande pourquoi un bilan (sanguin) thyroïdien est nécessaire avant d’envisager le sevrage d’un tel traitement?

Autre question qui va dans le même sens, celle de Linda, qui cherche une prise en charge (naturelle) pour apaiser son anxiété et optimiser son sommeil, et qui se demande aussi le lien entre bilan thyroïdien et prise en charge de l’anxiété et du sommeil?

Alors voilà le message que j’ai voulu transmettre au travers mes réponses à Alexia et Linda

Thyroïde et santé mentale, faire le lien

En fait, il est crucial de comprendre que la santé mentale et la santé physique sont étroitement liées;

Ignorer l’influence potentielle de la thyroïde sur l’anxiété et d’autres troubles psychiques pourrait mener à des traitements inefficaces (qu’ils soient naturels ou médicamenteux), voire inappropriés;

Ou encore, entraver le bon déroulement d’un sevrage (vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite ;-)).

Il est facile de confondre un problème thyroïdien avec un trouble purement psychique.

Il faut comprendre que la thyroïde et la santé mentale ont un lien étroit, déjà au niveau des symptômes :

Les déséquilibres thyroïdiens, qu’il s’agisse d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie, peuvent effectivement imiter ou exacerber les symptômes de troubles de l’humeur tels que l’anxiété, la dépression, l’irritabilité, les troubles du sommeil. Il est donc facile de confondre un problème thyroïdien avec un trouble purement psychique.

Voyons maintenant du côté de l’efficacité des traitements :

Si un déséquilibre thyroïdien est à l’origine des symptômes, les traitements psychiatriques traditionnels, comme les antidépresseurs ou les anxiolytiques, peuvent être inefficaces. Sans traiter la cause sous-jacente, les symptômes psychiques vont persister. Et si par hasard ces traitements psychotropes avaient quand même apaisés l’anxiété et/ou la dépression engendrés par un trouble thyroïdien, ces symptômes réapparaitraient au fur et à mesure du sevrage (car on se sera trompé sur l’origine du mal-être) 

Et au niveau des autres risques de diagnostic inexact, ça donne quoi ?

Ne pas vérifier le fonctionnement thyroïdien peut effectivement conduire à un diagnostic erroné. Par exemple, une personne souffrant d’hyperthyroïdie peut être traitée pour anxiété chronique, alors que le traitement de la thyroïde pourrait résoudre la plupart de ses symptômes (ça, c’est très fréquent).

Autrement dit, il faut toujours commencer par un bilan thyroïdien au début d’une prise en charge en lien avec des troubles de l’humeur (sevrage inclus);

Et si un déséquilibre thyroïdien est détecté, il peut être traité efficacement avec des médicaments (ou des traitements naturels) qui rétablissent l’équilibre hormonal. Une fois la thyroïde stabilisée, les symptômes psychiques pourront s’atténuer et disparaître ;

Cela permet aussi d’éviter la prise inutile de médicaments psychotropes, qui peuvent avoir des effets secondaires indésirables.

Et surtout, cela permet de choisir le traitement (ou la prise en charge naturelle) le plus adapté et efficace pour un rapide retour du bien-être.

Ainsi, on peut dire qu’il il faut toujours considérer la santé physique et mentale comme un ensemble interconnecté plutôt que de les prendre en charge séparément, et c’est ce que fait, avec talent, la naturopathie.

Cette fois j’ai  fini…

Je vous dis donc à très vite ;-)

Véronique

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