Définissez au mieux la durée de la cure détox grâce à 4 éléments essentiels..
Si vous cherchez dans tous les livres parlant de la cure détox, donc souvent écrits par des naturopathes (Daniel Kieffer, Christopher Vasey, Eric Darche,…), la notion de durée de la cure détox est volontairement assez vague.
Pour cause, il n’y a pas de standard en matière de durée de cure détox.
Tout dépend en fait du niveau d’encrassement initial, puis de 3 autres éléments : la stratégie alimentaire choisie, la vitalité, et la progression du nettoyage organique (=progression de l’évacuation des déchets)
C’est justement de tous ces facteurs que l’article d’aujourd’hui se propose de parler
Niveau d’encrassement initial, c’est quoi ?
C’est le niveau d’encrassement qui existe avant de commencer une cure…
Ce degré d’encrassement n’est bien sûr ni fixe, ni le même pour chacun, il dépend essentiellement de l’hygiène de vie individuelle (hygiène alimentaire, physique mais aussi psychique), des nettoyages organiques réguliers effectués ou pas, etc.
Mais que ce cache-t-il derrière ce terme « niveau d’encrassement » ?
En fait, il y a 2 genres de déchets dans le corps : les déchets (ou toxines) circulants et les déchets (ou toxines) incrustés.
Les déchets circulants sont localisés dans des régions du corps où le sang circule facilement. On les retrouve ainsi dans les organes d’élimination (ou émonctoires) où ils ne devraient plus tarder à être évacuer (c’est-à-dire dans l’urine, les selles, la bile, le sébum, la sueur, les crachats, etc.) si l’émonctoire n’est pas débordé ou dysfonctionnel**. Et aussi dans les vaisseaux sanguins et les capillaires (= tout petits vaisseaux), soit flottant là dans le sang, soit déposés sur les parois de ces vaisseaux.
Dès le début drainage, ce sont d’abord ces déchets situés dans les émonctoires puis ensuite ceux localisés dans le sang qui sont évacués.
Quant aux déchets incrustés, ils sont situés dans des régions du corps où le sang n’a pas d’accès direct, comme dans les liquides (ou sérum) qui entourent les cellules (= sérum extra cellulaire = milieu cellulaire), dans la lymphe, où ils sont déjà légèrement plus en mouvement que ceux situés dans le sérum entourant les cellules.
À noter que si l’on veut que ces déchets logés dans le milieu cellulaire remontent de la surface, c’est-à-dire qu’ils rejoignent la lymphe et ensuite le sang pour être emmenés vers les émonctoires, il faut déjà que les émonctoires et ensuite le sang soient libérés des déchets circulants. C’est impératif.
À noter encore que si les déchets incrustés ne sont pas évacués des tissus profonds, ils vont s’y entasser, les nouveaux déchets arrivant les recouvrant et les y figeant encore un peu plus.
En résumé, le niveau d’encrassement est l’appréciation de la quantité des déchets dans le corps.
Si les déchets sont simplement localisés dans les émonctoires et dans le sang, le degré d’encrassement est faible, la durée de la cure détox devrait logiquement être assez courte.
Si les déchets sont par contre également logés dans le sérum qui entoure les cellules, l’encrassement est alors plus grand,la durée de la cure détox sera donc plus longue, et plus ou moins longue aussi selon la quantité de ces déchets incrustés.
A partir de là, 3 autres éléments sont à prendre en considération pour pouvoir évaluer au mieux la durée de la cure détox..
2 (des 3) autres éléments essentiels à prendre en considération pour définir la durée de la cure détox
Déjà, il y a l’axe alimentaire (ou stratégie alimentaire) mis en place. Plus l’axe alimentaire est restrictif, et plus le nettoyage sera rapide. Effectivement, l’aliment et les digestions étant les principales sources de déchets organiques, plus on restreint les apports alimentaires (qualitativement et/ou quantitativement), et tout en améliorant les processus digestifs, et plus on tarit la source de déchets
Ensuite, il y a le niveau de vitalité.Pour commencer, le niveau de vitalité existant en début de la cure…
Ainsi, plus cette vitalité est présente en début de cure, et plus les éliminations seront simples et rapides.
Par contre, si la vitalité n’est pas très élevée, et qu’on décide de lier la cure de revitalisation à la cure détox, les éliminations seront assurées par ce soutien de la vitalité, mais prendra un peu plus de temps qu’une détox « pure et dure ». L’axe alimentaire étant moins restrictif dans cette alliance de cures.
En dehors de la vitalité présente avant cure, il y a aussi le niveau de vitalité disponible au fur et à mesure de la cure..
Effectivement, les restrictions alimentaires imposées par la cure détox (+ l’éventuelle absorption de produits drainants) font baisser la vitalité après quelques semaines. Encore une fois, pas au même rythme chez tout le monde.
La vitalité disponible au fur et à mesure de votre cure est donc un critère essentiel pour l’évaluation de la durée de votre cure.
Ainsi, les questions à vous poser régulièrement tout au long de votre cure : « Où en est la vitalité ? : Est-elle assez élevée pour assurer la suite de du nettoyage ? ». Autrement dit « Comment on se sent ? : A-t-on encore assez d’énergie ou bien celle-ci a beaucoup baissée ? »
Si l’énergie est encore là (et que votre corps a encore besoin d’éliminer ses toxines, comme va vous l’expliquer le chapitre suivant), vous pouvez poursuivre la cure détox.
Si la vitalité a par contre beaucoup baissé, il faut arrêter la détox, pour éventuellement la reprendre après quelques semaines de revitalisation si l’élimination des déchets n’a pas été suffisante au 1er tour…
Ce qui amène à un autre facteur à prendre en considération pour évaluer la durée de la cure détox : la progression du nettoyage organique.
3ème et dernier élément essentiel pour pouvoir définir la durée de la cure détox : la progression du nettoyage organique
Effectivement, savoir si les déchets ont été “suffisamment évacués” permet de définir si on doit arrêter ou pas la cure.
2 cas de figure alors :
- 1-Soit il y avait des symptômes avant de commencer la cure (problèmes digestifs, de peau, de sommeil, douleurs articulaires et/ou musculaires, surpoids, cellulite, baisse de libido, irritabilité, perte de motivation, fatigue de surcharge, etc.) ;
- 2-Soit il n’y en avait pas
1-S’il y en avait, et qu’ils n’étaient pas très ancrés (c’est-à-dire pas très anciens), la disparition de ces symptômes signale que l’élimination des déchets est suffisante. Il faut alors arrêter la cure. La poursuivre serait contre-productif, finirait par créer de grosses carences (en vitamines, minéraux, etc.) liées aux restrictions alimentaires.
Si les symptômes étaient par contre ancrés (c’est-à-dire anciens), il faudra probablement plusieurs cures détox (alternées avec des cures de revitalisations), et cela durant 1 à 2 ans avant d’être débarrassé de l’encrassement de fond.
2-Par contre, si aucun symptôme n’existait avant de commencer la cure, 2 détox 2 fois par an devraient suffire pour vous assurer une propreté organique.
En pratique ça donne quoi tout ça?
Si l’encrassement est faible (c’est-à-dire si votre hygiène de vie est bonne, ou qu’il n’y a pas de symptômes fonctionnels particuliers) 3 semaines de cure devraient suffire, par exemple 2 fois dans l’année, et cela si possible chaque année.
Si l’encrassement est plus élevé (c’est-à-dire si l’hygiène de vie n’est pas parfaite, qu’il y a des symptômes), 1 et mieux 2 mois de cure seront nécessaires, également 2 (à 3) fois dans l’année, et sur 1 à 2 ans. Ensuite, on peut passer au protocole d’un « encrassement faible » indiqué au-dessus.
Si le corps est très encrassé (gros fumeurs, très mauvaise hygiène de vie, beaucoup de médicaments…donc aussi de symptômes, etc.), des cures de 2 mois devront être reconduites plusieurs fois dans l’année, et cela sur 2 à 3 ans. Ces cures devront aussi être moins restrictives du côté alimentaire (et aussi moins de sport + une vigilance accrue dans l’usage des plantes drainantes) afin d’éviter de trop grosses remontées de toxines dans le sang …
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Article plein d’intérêt, c’est la question que je me suis en effet posée en début de cure, puis j’ai oublié vous faisant confiance.
Très sage aussi de nous prévenir en cas d’affolement devant d’éventuelles possibilités de ” crises d’élimination”. Et enfin, de nous donner la solution à ces risques éventuels d’effets indésirables en cas de besoin.
Donc encore une fois un grand merci pour tous vos conseils éclairés.
Amicalement Bonne journée.
Bonjour Michelle, et encore merci pour votre commentaire..
Effectivement, les “crises d’élimination” sont le signes que les éliminations se passent plutôt bien. Le plus courant de ces signes: l’urine plus odorante, plus foncée, plus acide aussi. Les selles plus fluides, la transpiration plus forte, des boutons qui apparaissent. Chez les femmes aussi, des pertes blanches.
En fait, plus la personne a de vitalité et plus ces crises sont spectaculaires et rapides. Il faut juste le savoir pour ne pas s’inquiéter, et même penser qu’on fait fausse route: qu’on s’est “trompé” dans son approche détox.
A noter qu’il faut aussi stopper ou diminuer les draineurs (plantes…) si on a besoin d’atténuer ces crises d’élimination. L’article 7 de l’initiation (les draineurs, des turbos à votre détox!)vous l’explique très bien..
Bien à vous Michelle
Chère Véronique bonjour,
Merci pour ce nouvel article que je vais lire avec avec grande attention. Mais je vous fais entière confiance sur la durée, j’ai plus un problème d’organisation de cette mise en place de méthode qui me réussie très bien. Bonne journée et à bientôt.
Bonjour Michelle, je ravie de voir que vous commencez à prendre vos marques..
Amitiés