Revitaliser l’organisme, pourquoi et comment (focus sur la cure de revitalisation)
Avant de se pencher sur ce qu’il faut mettre en place pour revitaliser l’organisme et l’importance de cette revitalisation, commençons par rappeler ce qu’est la vitalité ;-)
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La vitalité, c’est ce qui donne le mouvement à la matière, ce qui différencie le mort du vivant, l’être vivant du minéral.
Elle n’est en soit pas visible, mais elle nécessite de la matière pour révéler. Matière elle-même soumise à certaines conditions électroniques pour donner forme à la vie.
On pourrait aussi l’appeler « potentiel général d’énergie » ou « capital d’énergie ».
Elle n’est pas identique d’un individu à un autre : certains ont une énergie folle alors que d’autres se fatiguent pour un rien, etc.
Elle varie aussi avec l’âge, les saisons, le stress, etc.
Elle peut s’affaiblir ou se renforcer…selon « l’hygiène de vie » que l’on adopte.
Elle est concentrée dans 2 réservoirs corporels : les glandes endocrines (hypophyse, thyroïde, surrénales, gonades, …) et le système nerveux (et les neurotransmetteurs).
Les glandes endocrines et le système nerveux sont donc nos batteries de vie.
Ils gèrent ensemble l’activité de tous nos organes…
Voilà pour le rappel ;-)
Mode d’action de nos batteries de vie: Nos glandes endocrines (hypophyse, thyroïde, surrénales…) secrètent des hormones qu’elles déversent dans votre sang qui les transporte aux organes cibles pour en gérer une part de l’activité. Quant au système nerveux, il est à l’origine de l’influx nerveux (et des neurotransmetteurs) qui gère une autre part de l’activité de ces organes cibles. Autrement dit, nos hormones et notre influx nerveux sont les MOYENS D’EXPRESSION de notre VITALITE
Voyons maintenant ce qu’il faut mettre en place au quotidien pour renforcer ou simplement soutenir cette vitalité. Une « stratégie spéciale vitalité » nommée « cure de revitalisation » en médecine naturopathique.
Cette cure de revitalisation doit être mise en place en dès que la vitalité est touchée, c’est-à-dire affaiblie (comme lors d’un grand nombre de pathologies, de périodes de stress, de périodes de sevrage, de convalescence, etc.), et ce parce que la vitalité est nécessaire aux processus de réparation organique (c’est en fait elle qui les soutient);
Sans oublier qu’en augmentant la vitalité, on augmente aussi l’élimination des toxines, et que cette diminution de l’encrassement organique est également nécessaire pour permettre au corps d’aller mieux.
En dehors d’accompagner les situations où la vitalité est affaiblie, cette cure de revitalisation peut aussi être un modèle d’hygiène de vie à adopter…afin de conserver un bon niveau de vitalité. Dans ce cas, on l’alterne avec des périodes de détox, qui elles ne ciblent que l’élimination des toxines.
On peut aussi combiner cette cure de revitalisation avec des outils de la détox. Cela permet aux processus d’élimination d’être soutenus. Ce qui est nécessaire quand la vitalité est moyenne.
Passons maintenant à la pratique..
Comment revitaliser l’organisme, en pratique (Focus sur la cure de revitalisation)
La cure de revitalisation s’articule autour de 3 axes :
Un axe alimentaire, qui préconise le régime biologique humain ainsi qu’une correction des carences en vitamines, minéraux et oligoéléments, acides gras, enzymes, protéines et fibres.
Un axe sportif, où les personnes sédentaires doivent se remettre à bouger et de façon régulière.
Un axe sommeil, où le repos nocturne doit être respecté afin de reprendre sa place de leader de la régénération physique et psychique.
Commençons par l’axe alimentaire …
L’axe alimentaire de la cure de revitalisation
Dans cette cure, l’alimentation correspond au régime biologique humain aussi nommé « hypotoxique ».
C’est-à-dire que cette alimentation permet de donner au corps ce dont il a besoin pour remplir au mieux ses fonctions, tout en l’encrassant le moins possible..
L’alimentation « hypotoxique », d’après Daniel Kieffer (Extrait du livret « Les associations alimentaires », éditions Jouvence 2009): « Même si l’on nous enseigne que l’homme peut manger de tout, les naturalistes, de même que les vétérinaires, savent qu’à chaque espèce vivante correspond un type d’aliment privilégié. Depuis le 19ème siècle, les grands chercheurs comme Cuvié, Linné, Daubenton, Flourens et beaucoup d’autres jusqu’à Théodore Monod, ont ainsi étudié et confirmé des analogies étonnantes qui existent entre le tube digestif de l’homme et celui des grands singes anthropoïdes. Or ces derniers, dans leur milieu naturel, s’alimentent à 80% de végétaux crus (fruits, légumes, jeunes pousses, bourgeons ou racines tendres) et de 20% de protéines crues (insectes, larves, œufs, oisillons et même fruits de mer quand ils le peuvent). Cette analogie a donné naissance au concept de régime hypotoxique (Marchesseau, Seignalet), et on le retrouve aussi sous l’appellation régime paléolithique ou ancestral… »
En pratique, cela donne :
- 80% de légumes et de fruits (dont fruits oléagineux : amandes, noisettes, noix, …)
- 20% de produits animaux et sous animaux : poissons, viandes blanches, œufs, coquillages, produits laitiers chèvre ou brebis pour ceux qui les supportent et qui ne souffrent pas de pathologie auto-immune (Dans tous les cas, bannissez les produits laitiers d’origine bovine)
Dans ce régime biologique humain, la consommation de céréales (blé, riz, etc.) et autres féculents (pommes de terre, …) est à limiter…
En ce qui concerne les protéines animales :
La viande rouge doit être supprimée. La viande blanche est plus adaptée (sans excès).
L’œuf (idéal à la coque…car le jaune doit être consommé cru et le blanc cuit) est la protéine de référence.
Autrement dit, l’œuf est la meilleure source de protéines animales (vigilance seulement en cas d’hypercholestérolémie familiale. Dans ce cas, pas plus de 3 à 4 œufs par semaine).
Protéines animales à privilégier : les œufs, les poissons… surtout les « gras », les coquillages (huitres, …)
En ce qui concerne les produits laitiers, il faut supprimer les produits laitiers issus de la filière bovine.
Et pour les produits laitiers chèvre ou brebis, c’est plutôt du cas par cas. En fait, il est préférable de les limiter (voire de les supprimer) dans certaines pathologies, comme celles dont l’origine est auto-immune.
A part ça, il faut manger une portion de « cru » à chaque repas (crudités, jus de légumes, graines germées, …).
Et si les intestins sont fragiles (ce qui peut les rendre réactifs -entre autres- aux fibres des légumes crus), il faut remplacer les crudités par des jus de légumes crus durant quelques temps.
Rappel : les intestins inflammés doivent être réparés avant d’intégrer les fibres de légumes crus, de fruits crus et de céréales complètes et semi-complètes : ces fibres cultivent l’inflammation. En revanche, les jus de légumes crus (car il n’y a plus de fibres) sont une alternative idéale aux crudités durant la phase de réparation intestinale, qui dure environ 3 semaines (donc jus de légumes durant 3 semaines). Par la suite, les crudités, les fruits crus et les céréales semi-complètes pourront être réintégrés doucement.
Eviter aussi les cuissons trop élevées. Elles sont à l’origine d’une perte de vitamines, de minéraux, etc. (privilégier la vapeur douce : max 40°).
Pas de produits raffinés, ni dénaturés (pas additifs, ni ajouts de sucres, de sel, etc.)
(Evitez aussi les médicaments et autres produits de synthèse : colorants, additifs, sulfites…).
Pas de café (1 max/jour), ni thé (déthéiné ok), ni alcool, ni sodas, ni tabac, …
On bannit le grignotage de façon à ce que les organes digestifs se reposent entre 2 repas…
Ondine le plus tôt possible…
On vérifie que les digestions ne sont pas trop consommatrices d’énergie et on réajuste si besoin*(lisez cet article pour savoir plus sur les digestions)
On peut aussi se poser les questions suivantes :
- Y a-t-il assez de légumes dans mon alimentation ? de fruits ? d’aliments crus ?
- Mon alimentation est-elle raffinée ? (Si oui, on change, et on supprime aussi les boites de conserves)
- Et pour les protéines animales : y en a-t-il trop ? pas assez ? ….
- Et les poissons gras, y en a-t-il assez (3 fois par semaine serait déjà bien) ?
- Et du côté des huiles végétales (olive, noix…), sont-elles bio, vierges, et de 1ère pression à froid ?
- Et ma consommation d’eau, est-elle suffisante ? (Une bonne hydratation permet aussi de lutter contre la constipation…en plus d’optimiser l’évacuation des cristaux)
- Est-ce que je mastique assez ?
- Et du côté du café, de l’alcool, du chocolat, etc., où en suis-je de ma consommation ?
Dans cet axe alimentaire, on peut aussi intégrer des cures de superaliments choisies en fonction des besoins (en minéraux, vitamines, protides, lipides) …
Voilà pour l’organisation de l’axe alimentaire, passons maintenant au 2ème axe de cette cure
L’activité physique est au cœur du 2ème axe de cette cure de revitalisation
Si on est trop sédentaire, il faut reprendre une activité physique régulière, si possible quotidienne. Sinon, pas moins de 3 à 4 fois par semaine (45 mn à chaque fois peut suffire).
A l’inverse, si on en fait trop (hyperactivité ou addiction sportives, …), il faut ralentir…au moins un peu (par exemple d’1/3 ou mieux de la moitié)
Passons maintenant au 3ème et dernier axe de cette cure de revitalisation
Le 3ème axe de cette cure fait place au repos et plus particulièrement au sommeil…
Effectivement, pour avoir de l’énergie, il faut que les besoins de sommeil soient comblés, car c’est durant le sommeil que notre batterie nerveuse se recharge.
Toutefois, nous ne sommes pas égaux en matière de besoins de sommeil. Certains ont besoin de 6h de sommeil pour recharger leur batterie nerveuse, alors que pour d’autres ont besoin de 9 à 10 h…
Comment évaluer les besoins de sommeil ? (vous pouvez aussi lire cet article qui vous livre une méthode pour évaluer ces besoins)
Le plus simple est de regarder le rythme que l’on prend spontanément en vacances, ou quand on n’est pas rappelé à l’ordre par la sonnerie du réveil (et ce après quelques jours).
En dehors de connaitre les besoins et de les honorer, il faut aussi se coucher tôt. Le mieux vers 10h/10h30 (11h max), et le plus souvent possible…
(Il faut aussi penser aux siestes pour compenser les nuits trop courtes) …
Et si on a des problèmes pour dormir ?
Il faut déjà comprendre pourquoi, et mettre ensuite en place une stratégie d’action adaptée… (suppression des excitants, complémentation phyto/micronutritionnelle spécifique, mise en place d’outil permettant la relaxation, etc.)
Pour finir
Aux 3 axes ce cette cure, on ajoute aussi des contacts réguliers avec la nature, avec le grand air, le soleil du matin, la lumière, des relations humaines de qualité, les massages, le positivisme, les outils de changement (PNL, hypnose, EFT, TIPI, …), la relaxation, le yoga, les loisirs, la méditation, la musique, le chant, etc.
Voilà pour la façon de revitaliser l’organisme…
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Véronique
Bonjour , ne pas confondre chair ( tissu animal ou autre ) et chaire qui est l’endroit d’où prêche le curé dans son église . Bonne journée ;-)
J’ai encore bien des progrès à faire…En orthographe et autres sujets ;-)
Je corrige ça de suite
Merci à vous ;-)